9 mars 2018

Un air de déjà-vu


C'est le 5 mars à l'aube que nous sommes présents pour accueillir Étienne et Isabelle à l’aéroport international de Hanoi. Laurène retrouve enfin ses parents après plus de 16 mois de séparation ! La qualité de la photo prise résume à elle seule l’excitation du moment. Les retrouvailles font plaisir !
C’est au bout d’une allée bien sombre, après avoir gravi un escalier tremblant que nous prenons nos quartiers.
Les sacs posés, la curiosité nous envahit. Une immersion profonde dans les marchés locaux s’improvise. A quelques encablures du centre-ville, un immense quartier se spécialise dans le commerce de pièces détachées. Dans des allées étroites, coincés par les marchands d’un côté et les mobylettes de l’autre, nous tentons de trouver la sortie.
C’est une noix de coco à la main ou avec un café bien fort que nous nous reposons entre deux visites. La température extérieure nous oblige à nous rafraîchir de temps à autres. (Petite pensée pour l'Europe)
La visite de la vieille-ville continue le lendemain. Mlle. Tâm, une jeune étudiante, licenciée en langue française, nous guide à travers un dédale de rues, le temps d’une matinée.
Pour échapper au brouhaha infernal créé par les mobylettes, nous nous engouffrons dans une pagode reposante. 
Une balade autour du lac de l’épée est également une bonne alternative.
Bonne fêtes Mesdames!
 
Le soir, nous préparons nos palais avant de passer à table. Les découvertes gustatives prennent désormais le relais.
Nous changeons de décors les jours suivants. C’est au milieu des rizières et au pied d’un vaste espace composé de pics karstiques que nous posons nos valises. Cette région n’usurpe pas sa réputation de baie d’Halong terrestre. 

Face à notre hébergement, une petite pagode se dresse au sommet d’un immense escalier. Elle semble nous défier de là-haut. Ni une, ni deux, nous nous lançons à son ascension.
A mi-chemin, une pause s’impose. Il faut dire qu’il reste encore plus de 200 marches jusqu’à la dernière et certaines en valent deux !
Encore quelques mètres et le compte est bon ! La vue est méritée.
Maintenant, la course à la descente commence. Laurène semble prendre les devants tandis qu’Etienne se bat pour la seconde place !
C’est à vélo que nous filons vers notre prochaine destination...
...à savoir, un temple haut perché! Ici, les Vietnamiens sont les champions de la construction en hauteur.
 
Plus loin, nous rentrons en barque sur les terres de King Kong! C'est ici que le dernier film a été tourné! 
  Remarquez avec quelle aisance nos rameuses maitrisent leurs pagaies. Leurs pieds semblent plus puissants que leurs bras.
Le fleuve passent aussi sous les montagnes. 
(Non...ce n'est pas King Kong...)
Heureusement, la sortie n'est pas loin.

3 commentaires:

  1. Encore un mini reportage plein d'émotions!
    C'est toujours un régal de vous lire.
    Bises à tous.

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  2. Si j’ai bien tout compris, vous n'allez pas tarder à pénétrer en Chine…

    Les éléments de l’intrigue se mettent en place. Nous avons salué l’arrivée –incognito- à l’aéroport d’Hanoï des Dupont et Dupond. Les photos ont été volontairement floutées et nous avons cru reconnaître les visages d’Isabelle et d’Etienne. Après le cocktail d’usage, l’entraînement a immédiatement commencé grâce aux Vélib’s recyclés par Âne Hidalgo dans le cadre de la coopération Pariso-vietnamienne. Evidemment, les porte-bagages auraient dû être supprimés pour une utilisation purement civile des bicyclettes.
    A la veille de ces nouvelles aventures, je suis d’autant plus impatient que j’ai égaré mon exemplaire du Lotus bleu !
    Si le casting n’est pas terminé, Rosine et moi nous portons volontaires pour les rôles de la Castafiore et du Capitaine Haddock…

    A suivre…

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  3. Dépaysant, vu d'ici et extraordinaire.
    Merci pour vos images et vos textes.
    Nous partageons à distance.
    Bises à tous.

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