Bakou

A peine remis de notre traversée du désert, nous devons déjà planifier nos prochains jours. En effet, depuis Bakou, nous souhaitons rejoindre le Kazakhstan puis l'Ouzbékistan, de l'autre côté de la mer Caspienne. Pour le premier pays, l'entrée dans le territoire se fait avec un simple passeport. Pour le second, nous avons besoin d'un visa. Cette fois, ce n'est pas aussi facile que pour la Turquie ou l'Azerbaïdjan où un evisa peut être demandé simplement via Internet avec une réponse dans les 24h. Les choses se font à l'ancienne, nous devons nous rendre au consulat d'Ouzbékistan à Bakou. La demande en elle-même n'est pas difficile (une photo et une copie de passeport suffisent) mais le temps d'obtenir la confirmation pour récupérer le visa, il faut compter plus d'une semaine. Ce qui nous laisse largement le temps de découvrir la ville.

 

A l'époque, c'était une des plus hautes tours de la région. Les temps changent: rien que la grande roue de la ville est plus grande! Ici, l'ancien se marie bien avec le nouveau. La ville moderne ne ressemble pas à ce que nous avons vu de l'Azerbaïdjan. Les Mercedes flambant neuves remplacent les Lada, les malls écrasent les anciens bazaars et les salons de thé font pâles figurent face aux bars et autres clubs branchés.

 Mais bon, certaines habitudes bien encrées résistent aux changements.

Au milieu de cette ville moderne, se cache un havre de paix, remplis de ruelles, de parcs ombragés, et de vieux monuments qu'est la vieille ville.

Laurène ne sait plus où donner de la tête.

 C'est sûr, la Mer Caspienne est plus belle de loin que de près vu son niveau de pollution. Laurène rêve de la traverser d'ici quelques jours!

Un petit drapeau de 70m de long sur 35m de large est accroché à son mât de 162m. C'est sûr le pays veut être vu. Et apparemment ça marche car Bakou se fait une place privilégiée parmi les géants Dubai, Bahrein ou Qatar. La ville est en ce moment, en pleine ébullition pour la préparation de son second Grand Prix de F1! Regardez votre petit écran dimanche prochain, peut-être que vous nous apercevrez!