Après quelques
jours de repos à Khorog, nous reprenons les vélos et longeons
pendant 250km la rivière Panj. De l’autre côté de la rive :
l’Afghanistan.
Certains passages
comme ceux-ci nous donnent le vertige. Par ailleurs, l’état de la
route est pitoyable, on dirait qu’elle a subit un bombardement.
L’asphalte, enfin ce qu’il en reste, est truffé de trous et il
faut avoir les yeux rivés sur nos roues pour ne pas tomber. Côté
afghan, n’en parlons pas !
La plage est
certainement une alternative plus agréable !
Tout n’est pas
paisible pour autant. A chaque village, nous croisons des militaires,
kalachnikov à la main, sur le qui-vive. Au petit matin, alors que
nous quittons le village de Deh, Laurène est brutalement sortie de
ses pensées par une violente détonation qui résonne dans toute la
vallée. Un panache de fumée s’élève à moins de 200m de nous,
dans le prochain virage! Les Talibans lancent-t-ils une offensive ?
Non, heureusement, des ouvriers afghans utilisent des explosifs pour
créer une nouvelle route à travers la roche.
Après le
dynamitage, le travail à la main commence. Armé d’une barre à
mine, les ouvriers, apprentis alpinistes, jettent à l’eau de gros
blocs tout en essayant de ne pas tomber avec.
Nous ne sommes pas
les seuls sur ces routes de montagnes. Des camions, chargés de
parfois 100 tonnes de produits chinois font des aller-retours entre
la frontière chinoise et Dushanbe. Avec une moyenne de 30km/h, ils
ne sont pas beaucoup plus rapide que nous.
Nous arrivons la
nuit tombée à Qalay-Qum. Notre première vraie ville tadjike avec
un éclairage public et même un supermarché ! En face, l’Afghanistan
avance à petit pas vers la modernité : certaines maisons sont
désormais parées de fenêtres...
Philippe et Laurène en terres inconnues....de plus en plus inconnues....prudence quand même...
RépondreSupprimerGrosses bises.
Fenêtres sur cour... Grâce-Laurène-Kelly et James-Philippe-Stewart ressuscitent ce bon vieil Alfred. Et ce n'est pas du cinéma! Fantastiques clichès. Votre "oeil" nous scotche à l'écran et nous bluffe.
RépondreSupprimerQue de belles photos ! Mais comment vos pneus peuvent-ils supporter toutes ces routes caillouteuses ! Vous êtes sans doute devenus les rois de la débrouille.
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