15 sept. 2017

La fin de l'Aventure


Sans regret, nous laissons derrière nous les sommets à 4000m et glissons vers Khorog. En chemin, nous plongeons dans les eaux chaudes du sanatorium de Jelandy pour nous décrasser les orteils.
Les montagnes sont encore bien présentes autour de nous. Nous sommes envahis d’un sentiment d’immensité au fur et à mesure de la journée. Nous nous demandons ce qu’il peut bien y avoir derrière celles-ci.
 
La région est encore aride mais l’eau commence à faire son apparition.
 
La rivière Gunt s’élargit peu à peu puis les premiers buissons apparaissent enfin.
La température se réchauffe et est plus propice au camping.
La route est excellente mais nous sommes parfois obligés de faire un détour.
Ici, la nature a repris ses droits sur un village.

Au Pamir Lodge, à Khorog, notre lieu de repos, nous rassurons les dizaines de cyclotouristes qui se préparent à gravir les montagnes. Tous étudient attentivement leurs cartes et réparent soigneusement leurs vélos, il se dirigent vers « le toit du Monde ». Quant à nous, nous célébrons la fin de notre aventure à la vodka et au vin.

Aidan revend sur place son vélo qu’il a acheté 6 semaines auparavant au Kirghizstan. Il retourne barouder au Vietnam, sac à dos à l’épaule et jure ne jamais retourner sur un vélo. Il emporte avec lui deux belles cornes de Marco-Polo trouvées au bord d’une route.
Luis, indécis sur sa prochaine destination, se fait rattraper par les parasites. Cloué au lit et aux WC, il partira finalement à vélo vers Dushanbe un jour avant nous.

L’aventure tadjike est encore loin d’être terminée, la Pamir Highway continue encore sur près de 600 kilomètres jusqu’à la capitale...

2 commentaires:

  1. Aidan qui ne veut plus entendre parler de vélo , Luis terrassé par les petites bestioles, et vous deux..... la banane! De quel métal êtes-vous donc faits? Votre périple tadjike force l'admiration et relativise nos petites douleurs au quotidien. Douleurs physiques bien sûr, mais aussi baisses de moral passagères car il en faut (du moral) pour tenir le choc dans cet environnement hors normes. Si loin des yeux, si près du coeur, nous vous envoyons toutes nos ondes positives pour le meilleur qui reste à venir...

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  2. Les photos sont à couper le souffle. J'en reste sans voix.
    Moi aussi, je me demande comment vous faites pour résister à tous ces changements de climat, de nourriture,...C'est merveilleux de vous voir si heureux et si courageux.
    Belle suite!

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