15 août 2017

Son Koul


C 'est à 3016m d'altitude que se trouve l'un des lieux les plus appréciés du Kirghizstan: le lac Son Koul. En effet, ce lac de 60km de long et 30km de large gît dans une cuvette entourée de montagnes. Les nomades locaux viennent y installer leur yourte à partir du mois de mai jusqu'en septembre. 
Les températures y sont douces et les pâturages verdoyant. 
C'est donc en taxi que nous partageons avec un couple Israélien (rencontré lors de notre randonnée à cheval) que nous nous rendons dans ce coin idyllique.

Ici, les troupeaux de chevaux, de moutons, de vaches et de yaks se côtoient.

Pour nous, les nuits vont se faire en tente. Et oui, le lieu est idéal pour le camping et ici le terrain n'est pas privatisé. Nous avons l'embarras du choix pour nous installer. Néanmoins, nous ne manquons pas de profiter d'un bon repas chaud dans les yourtes mises à la disposition des voyageurs.

Après une bonne nuit nous décidons de faire le tour du lac à vélo. Ah la belle affaire, ce n'est pas de tout repos... Bien que cela semblait plat au premier coup d’œil, il ne faut pas oublier que nous sommes au Kirghizstan et ici, la montagne est reine!
Mais pas de panique, on prend notre temps et on profite du paysage.  

Les troupeaux de chevaux prennent leur bain matinal et se désaltèrent dans le lac d'eau douce. Laurène décide de faire de même et profite d'un bon rayon de soleil pour aller faire une petite trempette.  L'eau est glaciale mais vivifiante pour se donner la force d'enfourcher son vélo.


 Trois jours n'aurons pas été de trop pour profiter pleinement des rives du lac. 
Pour clôturer en beauté cette dernière journée, une fillette de 6 ans nous court après en criant "Kumis kumis". Rapidement nous comprenons qu'elle nous invite chez elle pour boire un verre.
Allez, on se laisse tenter, on dépose nos vélos et la suivons.  Elle saute de joie et tape dans le main de sa sœur.
En moins de temps qu'il ne faut pour le dire nous nous retrouvons à boire quatre tasses de thé au lait et dégustons du pain, tout juste sorti du four, trempé dans la crème de vache maison. Un délice! Et bien sûr pour conclure cette belle collation nous ingurgitons chacun pas moins d'un LITRE de Kumis,
du fermenté lait de cheval. Les estomacs fragiles s'abstenir! Nous commençons enfin à l’apprécier mais il reste bien plus doux que son homologue kazakh - réservée aux vrais champions.

 




3 commentaires:

  1. Enfin de vos nouvelles! Et quelles nouvelles: camper à 3016m d'altitude, ça vous change de la Toscane et de ses "raidards" verdoyants. Quant aux vélos au milieu des bovidés, cela mérite un rdv en terre inconnue. Ici à Orval, le fromage des trappistes est plus doux à nos estomacs que votre Kumis, certes, mais moins exotique aussi. On a les audaces qu'on peut... et la mousse de la bière comme neige éternelle. Continuez à nous faire rêver. Notre quotidien en a bien besoin.

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    1. Le nom d'Orval est un doux chant à mes oreilles. La fraicheur de ses murs et l'accueil de ses moines me renvoie à d'agréables moments de création. Je suis certaine que la retraite a été porteuse pour vous deux.
      Je vous embrasse.

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  2. Merci ma Lolie. Certains frères se souviennent encore de toi... Si un jour votre périple vous ramène en Gaume, l'étang du monastère offrira ses abords à votre tente. Tu y sortiras tes crayons et ta moleskine pour célébrer l'instant, une bière à la main.

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