En revenant
d’Almaty, la chaleur nous tombe dessus. Il fait toujours plus de
30°C dans l’ancienne capitale. Nous décidons donc de randonner
dans les montagnes qui se situent derrière la ville pour nous
rafraîchir. C’est en surfant sur Internet qu’on apprend qu’il
est même possible de dormir là haut dans un observatoire. L’idée
nous tente !
Le lendemain matin,
un bus nous dépose à 1300m d’altitude, à l’entrée du parc
national. De là, nous marchons pendant presque deux heures sur une
route de montagne. Arrivé à une station hydroélectrique, un chemin
longe un pipeline jusqu’à disparaître.
Deux heures plus
tard, nous arrivons enfin au Grand Lac. Nous ne pouvons pas nous y
baigner car il dessert la ville d’Almaty en eau potable.
Nous nous reposons
un moment avant de reprendre la route vers l’observatoire, en
surplomb du lac.
Des télescopes, un
radiotélescope wooo ça en jette.
Tout à l’air en
parfait état mais en s’approchant on remarque que certaines
installations ne sont plus toutes jeunes.
Le site est
barricadé et nous tentons de rejoindre l’entrée. Au loin, un
militaire bloque la route à un point de contrôle. Nous discutons
avec lui et il nous explique que l’observatoire est fermé depuis 2
ans. Il n’est donc pas possible d’y séjourner. Il nous montre
une route derrière lui et nous explique qu’au bout de celle-ci, il
serait possible d’y trouver un lit. Enfin, c’est ce qu’on
comprends à travers ses mîmes. Il prend copie de nos passeports et
nous ouvre la voie. On le prend au geste !
La route est raide.
Heureusement, après 30 minutes de marche, un automobiliste nous
prend en stop. Nous arrivons au sommet à 17h, là où la route
s’arrête à une station météorologique qui paraît-il est
toujours en activité. Nous déambulons dans ce village mais n’y
trouvons que des bâtiments à l’abandon.
Nous croisons
toutefois deux russes dans un couloir qui nous répondent abruptement
qu’on ne peux pas dormir ici. « Niet c’est niet ! »,
nous font-ils comprendre.
Les heures filent et
à 3300m d’altitude avec un ciel qui gronde autour de nous, nous
n’avons d’autre choix que de rester ici. Bien décidée de nous
trouver un lit, Laurène retombe sur notre automobiliste qui a aussi
décidé de prendre quelques photos de la station.
L’homme semble
connaître les lieux et il nous emmène vers une petite maison. Il
toque à la porte et discute rapidement avec un vieil homme tout
droit sorti de son lit. Ce dernier sort un trousseau de clefs de sa
poche pour nous ouvrir les portes d’un superbe chalet. Tout équipé,
il y a plusieurs lits, des tas de couvertures et même une gazinière.
C’est sûr nous ne mourons pas geler cette nuit !
Au petit matin, nous
amorçons notre descente vers le lac. Notre balade au milieu des
fleurs va être brusquement interrompue par les cris au haut-parleur
d’un garde forestier.
Nous manquons de
recevoir une amende car nous marchions trop près du lac dans une
zone interdite. Nous faisons mine de ne rien comprendre et au bout
d’une demi heure de pour-parlé, le garde jette l’éponge et nous
donne un avertissement oral.
Laurène au milieu des fleurs en montagne...on dirait Heidi!
RépondreSupprimerCourage aux petits mollets.