Que fait-on au
juste ? Dans une ferme il y a toujours des choses à faire !
Outre, les tâches quotidiennes telles que couper le bois, préparer
des repas, nourrir les petites chèvres et les chiens ou arroser les
plantes, notre travail consiste à améliorer le potager. Construit
en contre-bas de la maison, il n’a que très peu fonctionné. Nous
allons lui refaire une nouvelle beauté. C’est parti !
L’idée consiste à
coincer la terre entre des lattes de bois pour créer des potagers
surélevés. Pourquoi ? Ici, la terre est terriblement rocheuse,
et est donc de mauvaise qualité pour
cultiver des légumes. En
la coinçant
et en la surélevant,
les plantes pourront enfuir
leurs racines plus
profondément. Autre
avantage, et sûrement le plus visible : il n’y a pas besoin
de s’accroupir pour
s’occuper du parterres.
Tout se trouvera à portée de main. De plus, on aura pas les pieds
sales ! Enfin,
leur entretien
sera plus facile : les nuisibles et
les mauvaises herbes seront repérés et
enlevés plus facilement.
Comment ?
A partir de planches de
bois laissés
à l’abandon de toutes
longueurs et de
tous
types,
nous
avons créé plusieurs bacs de 2 m x 70 cm. Au deuxième jour, nous
en comptons
déjà trois ! Ça
avance vite !
Kobilay,
notre super assistant, teste
la solidité de notre œuvre. Le premier bac est presque
rempli.
Nous
y avons versé des sacs
entiers de terre. De
la paille, des morceaux de bois ou de vieilles branches de palmiers
colmatent les trous. Et
entre deux couches de terre,
on a glissé une couche de
fumier, connu pour ses vertus
fertilisantes.
On
se permet des pauses aussi. Les chiens ont besoin de papouilles.
Philippe pose devant le
petit et sa mère… Autant dire qu’on se sent en sécurité avec
trois
bergers d’Anatolie autour
de la propriété !
Les
chevreaux (une quinzaine) restent avec nous toute la journée. Ils ne
sont pas encore autonomes et forts pour aller brouter dans les
montagnes avec leur mère. Nous gardons un œil sur eux, surtout les
nouveaux nés. Il y a eu 3 naissances depuis notre arrivée !
Quand
on est manque de matériaux, on va à la cueillette. Ce vieil abris
pour chèvre fera l’affaire.
On
est sur notre lancée, on ne s’arrête plus. On en refait 3 de
plus !
Maintenant
il faut à
nouveau les remplir. C’est
sans compter notre motivation. Les
sacs pleuvent.
En
5 jours, nous avons réalisé ce qu’on nous demandait en un mois.
Heureusement, nous ne sommes pas en manque d’idées...
Votre abnégation et votre motivation à faire surgir l'essentiel du néant forcent l'admiration et incitent au respect. Si vous avez besoin de stagiaires bénévoles, les joueurs du PSG ont le profil idéal pour en prendre de la graine. Les enfants Fillon aussi. Je vous les envoie...
RépondreSupprimerOlala les amis, comme c'est chouette :) Je viens de parcourir vos derniers articles et vous m'avez bien fait voyagé !! Vous avez l'air de dénicher les projets et de les mener à bien, ouftiiii c'est génial :) ! Il me semble que vous rayonnez de motivation et de sourire ... continuez sur votre lancée ;) Gros bisous à tous les deux ! Thibz et Yoyo
RépondreSupprimerVotre ardeur au travail force l'admiration! Quelle belle réalisation et quelle cadence!
RépondreSupprimer