Déjà arrivé, il est temps de dire au revoir à Athènes. Nous empaquetons nos affaires et filons en direction de Pirée, plus précisément son port. A 15km de la capitale, un ferry nous attend à quai pour nous emmener sur la plus grande île grec, la Crête.
Il est 18h et nous nous engouffrons dans le cœur du navire. Ça parait vide, n'est-ce pas ? C'est normal, nous sommes les premiers! Nous devrons encore attendre 3h avant qu'il ne lève l'ancre mais ici nous sommes au chaud au moins!
La traversée de 9h (environ 300km) se déroule la nuit. Nous avons opté pour les couchettes. Le bateau tangue, il doit faire 35 degrés dans les cabines, Laurène n'a pas fermé l'oeil de la nuit. Et pourtant à 6h du matin, il faut bien débarquer, les lumières s'allument automatiquement, tout comme les hauts-parleurs qui nous ordonnent de quitter le navire.Pas le temps de se reposer, dans deux jours, nous devons être de l'autre côté de l'île à 100km de là. C'est dimanche, nous avons la chance de quitter une ville encore endormie.
Nous grimpons toute la journée et apprenons à nos dépends que l'île est loin d'être plate. Heureusement, les paysages sont à couper le souffle et les routes sont quasi désertes, c'est un plaisir de rouler.
Après 1250m de dénivelé (notre record en une journée jusqu'à présent!) et 50km dans les jambes, nous montons le bivouac à 700m d'altitude dans le froid (relatif de la Crête!) et le vent.
Le lendemain, il nous reste 50km avant d'arriver à Anatoli, un petit village perché à 15km de Ierapetra, la ville la plus méridionale d'Europe.
Là-bas, nous posons une dernière fois nos bagages en Europe, et ce pour un long mois ! Tout ça ? Ben oui, l'hiver en Europe et ailleurs est rude, les journées sont courtes et il n'est plus agréable de rouler. Nous n'allons pas pour autant glander! Nous sommes attendus par Suzanne et Alistairs, un couple d'anglais qui ont conçu un véritable sanctuaire pour les ânes et chez qui nous allons faire un volontariat en échange du gîte et du couvert!
Un mois de sédentarité....cela va vous changer....
RépondreSupprimerLa vie nomade a du bon.....mais un lit bien chaud, c'est chouette aussi.
Grooos bisous à tous les deux
Un sanctuaire pour les ânes... on va y envoyer l'équipe de branquignols qui a validé les résultats du premier tour de la primaire du PS et de ses amis. Ils ont déjà le bonnet, ne manque plus que le fourrage et l'écurie.
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