A peine rentrés au Monténégro, nous le quittons déjà pour l'Albanie!
Nous ne connaissons rien de ce pays mis à part sa mauvaise réputation...
Le pays ne s'est pas encore remis de ses conflits internes et n'a donc pas encore embrassé la vague du tourisme. Il est probablement le plus pauvre des Balkans, toujours rongé par le trafic de drogues et la corruption.
A première vue, nous découvrons un pays sale envahit par les déchets et la pollution.
Mais rapidement nous faisons connaissance avec ses habitants très accueillants mais aussi de nombreux voyageurs.
Retour sur la journée du 8 décembre 2016:
Peu de temps après avoir quitté la chaleureuse auberge de jeunesse "mi casa es tu casa" de Shkodër, nous rencontrons 3 cyclistes. Parmi eux: Thomas & Loïs, jeunes diplômés, ont décidé de rallier Lyon à Bangkok en 9 mois. (voici leur site). Ils sont parti le 3 novembre et ont rencontrés Jason la veille. Cet Anglais non-conformiste voyage depuis 14 mois avec une petite pension versée par l'état.
Nous décidons donc de faire un bout de chemin ensemble.
A midi, nous nous installons pour pique-niquer quand une fermière vient à notre rencontre, un panier débordant de kakis entre ses mains. Elle fait visiter sa ferme à Laurène et nous propose de venir chez elle. Malheureusement, la route nous attend et nous sommes obligés de décliner son offre.
Nous poursuivons notre chemin entre nids de poule, déchets en feu et chiens écrasés.
La nuit tombe, il est grand temps de trouver un lieu pour camper.
Non loin des habitations, une maison abandonnée fera l'affaire. En allant chercher du bois, Thomas rencontre une jeune fille qui lui suggère de s'installer dans le jardin d'une église pour la nuit.
Sur place, une bande de jeunes occupent les lieux...devons-nous rester?
Bien vite Jason sympathise avec Renato à qui il demande s'il n'est pas possible d'accéder à l'église pour la nuit. Nous avons oublié de préciser que Jason voyage en "ultra-light" et ne possède pas de tente...
Nous sommes finalement tous invités dans la famille du jeune homme pour y passer la soirée et la nuit.
Le père veille à ce que notre verre de raki (alcool local) ne désemplisse pas tandis que les femmes s'activent au fourneau. Ici, tout provient de leurs terres; farine, œufs, fruits, légumes, viandes et alcool.
Renato (16 ans) assure la traduction avec un très bon anglais.
La soirée est rythmée par les visites de la famille, les parties d'échecs et de dominos ainsi que la dégustation de plats typiques.
Après une nuit confortable dans des lits et sous des couettes, nous avons droit à un copieux petit déjeuner. Nous reprenons la route direction Tirana pour nos compagnons et Durrës pour nous. 
Peu de temps avant que nos chemins se séparent, notre convois est complété par un couple d'Allemands. 7 vélos chargés en Albanie ça ne passe pas inaperçu!
Les kilomètres défilent, vers Elbasan, nous passons la barre des 8000kms.
C'est en quittant une seconde famille albanaise que nous grimpons vers la Macédoine.
Excellent ces rencontres de cyclistes!et des gens hyper accueillants! Ca fait plaisir de vous voir en photos et surtout les bonnes joues rouges de Philippe :) des bisous on pense bien à vous
RépondreSupprimerPar des températures négatives, il n'y a rien de mieux que de se faire inviter chez les gens même s'il y fait trop chaud!!
SupprimerL'internet doit avoir des ratés et autres soubresauts en Albanie... mais qu'importe le flacon pourvu que vous ayez l'ivresse. Les belles rencontres que vous faites au quotidien doivent vous réchauffer le corps et le cœur... tout en nous convainquant du bien-fondé de votre grand et magnifique projet. Bisous. Maman et papa, qui voyagent dans leur tête avec vous.
RépondreSupprimerMerci à vous deux de nous suivre si assidument. On prend toujours un grand plaisir à vous lire. On vous fait de grosses bises.
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