Plongée dans le bétail

Arrivé à Karakol, notre premier pied à terre kirghiz, nous prenons le temps de souffler et de recharger nos batteries. La ville en elle-même n’a rien d’extraordinaire mais ses alentours ont des choses à nous offrir.

Le dimanche, nous nous réveillons à 5h du matin pour nous rendre aux dernières heures du marché aux bétails, un des plus impressionnants d’Asie Centrale, il parait. Effectivement, dès minuit, des centaines de personnes se rassemblent autour d’un point commun : les bêtes ! 

Ici, on cherche la bête rare. Ensuite, on teste son agilité. 

 

Et après d’interminables négociations on l'adopte et on prend soin d'elle, enfin on essaie...

Quelques jours plus tard, nous décidons de randonner en foret.

 

 Après 6h de marche, le village de Altyn Arashan est en vue.

Dans ce cabanon, se trouve un bassin d'eau chaude. Il n'y rien de tel pour décompresser après une journée fatigante.

Voici notre campement pour la nuit. Hé oui, qui a dit qu'il n'y avait que des yourtes en Mongolie ? Les kirghiz sont aussi un peuple nomade. A partir du mois d'avril jusqu'au mois d'octobre, les grandes plaines se remplissent pour profiter des verts pâturages.

Le confort est rudimentaire. Nous dormons, à même le sol, à plusieurs, mais les peaux de bête nous maintiennent au chaud.