Toutes les bonnes choses ont une fin. Après un repos mérité dans un confortable appartement à Thessalonique, nous avons repris la route direction Athènes. Pour rallier la capitale, nous avons encore 700km à parcourir. Les journées sont ensoleillées, les kilomètres défilent et même les petits commerçants accourent à notre passage pour nous offrir de l'énergie en brique.
Le temps se maintient bien que les nuits se rafraichissent. Après 4 jours de vélo à longer la mer Egée et à frôler le mont Olympe, nous arrivons à Volos.
Il était grand temps d'arriver, un coup de froid fige la Grèce. Le baromètre s'affole, les habitants se cloisonnent et la tempête de neige glace les routes. Nous restons quelques nuits à Volos pour planifier la suite tout en profitant d'une agréable chambre d'hôte.
Nous tombons vite d'accord: il n'est pas question de reprendre la route à vélo dans ces conditions. Nos doigts et nos orteils n'y survivront pas. Plusieurs solutions ne s'offrent pas à nous: les ferrys pour le sud ne naviguent plus, les bus longues distances ne peuvent pas assurer le transport des bicyclettes. Il ne nous reste donc plus qu'à prendre le train. Dans la recherche d'informations, nous sommes confrontés de plein-fouet à la mentalité grecque. Impossible de savoir si nos vélos sont acceptés dans les wagons pour Athènes. Le guichetier refuse catégoriquement de nous répondre, de chercher une solution, en bref de nous aider. Qu'à cela ne tienne, nous prenons nos billets pour la capitale!
La chance sourit aux audacieux!!!
RépondreSupprimerFoncez!!!!
La chance sourit aux audacieux!!!
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