Nous prenons de la hauteur pour admirer le savoir-faire des dalmates. En
ce moment, c'est la récolte des clémentines, c'est notre en-cas, quatre
heures et dessert favori du moment.
Ils ont aussi des vignes, du soleil et des coteaux mais pas vraiment de technique.
Les vins que nous goûtons sont très léger et manque de corps.
Évidemment, après les vins italiens, il est difficile de rivaliser...
Les vins que nous goûtons sont très léger et manque de corps.
Évidemment, après les vins italiens, il est difficile de rivaliser...
Le long de l'Adriatique, nous passons la frontière bosniaque (oui oui, vous ne rêvez pas, revoyez votre géographie)...
...le temps de traverser l'unique cité balnéaire de Neum. Huit kilomètre plus loin, nous repassons la frontière croate.
Le soleil se couche, nous nous posons dans un champ non loin d'une route. Nous voilà en train de déguster tranquillement nos gnocchis quand tout à coup, nous sommes éblouis par des torches et appelés aux cris de "police". Pas moyen de se cacher, on a été repéré! Philippe enfile ses chaussures et part à la rencontre de ces gens qui hurlent. Éblouis par leurs lampes, il n'arrive pas à voir leur visage. Il s'aperçoit vite que ce sont en fait des fermiers du coin qui revendiquent, avec fermeté, la propriété du champ. Leur anglais est inexistant et la communication s'avère difficile. Ils nous donnent dix minutes pour déguerpir. On sent bien qu'ils vont faire le pied de Grue jusqu'à notre départ et nous commençons à ranger nos affaires, dépités...
Une seconde voiture arrive alors en dérapage sur les graviers. Trois portes claques.
La cavalerie est arrivée!
Trois policiers débarquent jusqu'à notre tente et nous demandent nos papiers d'identité. Nous avons de la chance, le chef est très sympa, il parle parfaitement anglais, et il se demande déjà pourquoi on les a appelés. Il nous rend nos documents et nous autorise à rester la nuit tant que nous ne faisons rien de stupide.
Une seconde voiture arrive alors en dérapage sur les graviers. Trois portes claques.
La cavalerie est arrivée!
Trois policiers débarquent jusqu'à notre tente et nous demandent nos papiers d'identité. Nous avons de la chance, le chef est très sympa, il parle parfaitement anglais, et il se demande déjà pourquoi on les a appelés. Il nous rend nos documents et nous autorise à rester la nuit tant que nous ne faisons rien de stupide.
Et ben vous avez eu chaud aux fesses! 1 bonne frousse en cadeau... Ça nous aura bien fait sourir nous derrière notre écran car tout s est bien terminé pour vous! Bisous
RépondreSupprimerQuelle aventure. cela fait froid au dos. Heureusement, Philippe est zen!!!
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