Depuis l'île de Rab, nous avons prit un énième ferry pour retourner sur la terre ferme. Malheureusement, dès que nous avons débarqué, nous avons été cloués sur place.
Aux pieds des montagnes, les courants froids des sommets, rencontrent ceux bien plus chauds de l'Adriatique. Résultat des courses: un vent violent se forme avec des rafales soufflant à plus de 100km/h: la Bora.
Selon les locaux (du bistrot du port), elle ne soufflait pas fort aujourd'hui.
Mais pour nous, il était impossible de continuer notre chemin. Le simple fait d'enfourcher notre vélo relevait du miracle. Pas le choix, nous avons dû prendre un "taxi" (un ouvrier de chantier en pause) pour nous amener 20km plus loin. Ainsi, nous avons pu prendre un second ferry pour
rejoindre l'île de Pag.
Heureusement pour nous, la liaison de ferry n'était pas encore stoppée.
C'est donc avec un vent de dos, moins puissant, que l'on s'éloigne des montagnes.
Mais déjà, le soleil se couche, il ne nous reste plus qu'à nous installer
dans un enclos à brebis (sans les brebis)
Avec des jumelles puissantes, vous pouvez apercevoir Rimini de l'autre côté de l'Adriatique. Et qui sait, peut-être, sur les fairways de Cattolica, Rosine en train de batailler avec sa petite balle blanche contre éole et sa Bora, pour trouver le green du n°18...!
RépondreSupprimerCa, c'est de l'aventure avec un grand A...
RépondreSupprimerBisous les débrouillards.